INTERVIEW D'ENZO CHAZEAU ANCIEN ÉTUDIANT GIM PARTI AU CANADA

INTERVIEW D'ENZO CHAZEAU ANCIEN ÉTUDIANT GIM PARTI AU CANADA

Découvrez Enzo CHAZEAU, ancien étudiant de DUT GIM, parti au Canada au Québec

Pouvez-vous présenter rapidement votre parcours ?

Je m'appelle Enzo, j’ai 28 ans et je viens de la côte roannaise. Après un bac S obtenu à Feurs, j’ai obtenu mon DUT GIM en 2017. Ensuite, j’ai décidé de faire un DUETI pour voyager et j’ai choisi de partir au Canada, à l’Université du Québec à Chicoutimi.

Pourquoi avez-vous décidé de partir à l'étranger ?

J’avais envie de voyager et de découvrir le monde. Je ne souhaitais pas continuer mes études de manière classique, mais le DUETI était une bonne solution pour combiner études et voyage.

Si vous deviez présenter le pays de votre mobilité, que diriez-vous ?

Le Canada est un pays incroyablement accueillant et agréable à vivre, malgré une petite mésaventure à mon arrivée. En effet, à cause d’un problème administratif sur la durée de mon séjour, j’ai été refoulé à la douane à Montréal et ai dû faire un aller-retour express à Paris. Heureusement, tout s’est réglé grâce à la réactivité de l’université, et j’ai pu retourner avant la rentrée. Cette expérience, bien que stressante sur le moment, m’a confirmé combien les Canadiens sont coopératifs et prêts à aider. Une fois installé, j’ai découvert un pays vaste, où la nature est omniprésente et où les gens sont chaleureux. C’est vraiment un endroit unique qui invite à l’aventure.

Qu'est-ce que ce pays représentait pour vous ? Quelle vision/image aviez-vous avant de partir ?

Je n’avais pas une image claire du Canada, c’était un peu l’inconnu. Mais l’envie de partir et de saisir l’opportunité a été plus forte que tout.

Qu'est-ce qui vous a le plus surpris à votre arrivée ?

La grandeur du pays est frappante : les bâtiments, les rues, les voitures… tout est immense. Ma première nuit en auberge à Montréal a été marquée par les sirènes des voitures de police, ce qui m’a donné l’impression d’être dans une scène de film américain.

Quelles sont les plus grandes différences entre votre pays et la France ?

La taille du pays est impressionnante, tout comme les températures en hiver : le froid impose d’être bien équipé. Par ailleurs, la culture nord-américaine est assez différente dans les petites habitudes du quotidien.

Qu'est-ce qui est le plus difficile dans le fait d'étudier à l’étranger ?

Comme je ne suis resté que 6 mois au lieu d’un an, je n’avais pas beaucoup de cours, donc l’étude n’a pas été un défi majeur. Par contre, je me suis occupé autrement : j’ai travaillé comme serveur dans un restaurant, fait de la boxe anglaise dans un club, et même participé à un combat là-bas !

Est-ce que vous avez changé de regard sur ce pays ?

Oui, j’ai découvert que c’est un grand pays axé sur la nature. J’ai aussi été étonné de voir des options comme "chasse et pêche" proposées dans les universités, ce qui montre leur connexion avec leur environnement.

Est-ce que le fait d'être à l'étranger a changé votre regard sur la France ?

Oui, j’ai réalisé que la France est très développée, notamment sur le plan de la santé et de la sécurité. Ce sont des aspects que l’on tend à sous-estimer avant de partir.

Qu'avez-vous le plus apprécié dans ce pays ?

L’expérience sociale : partir seul m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes, découvrir des lieux et des cultures par moi-même. J’ai aussi adoré les matchs de hockey : ce sont de vrais spectacles, un peu comme les matchs de basket aux États-Unis.

Cette expérience internationale vous a-t-elle changé ? Si oui, en quoi ?

Cette expérience m’a beaucoup mûri. J’ai gagné en autonomie et en confiance. Elle m’a aussi donné envie de voyager davantage : après le Canada, je suis parti un an au Brésil, six mois après être rentré en France.

Une anecdote rigolote ?

Mon aller-retour express entre Paris et Montréal à cause des problèmes avec la douane reste l’anecdote marquante de mon voyage. Je n’ai jamais autant stressé ni autant ri après coup en repensant à ce périple.