INTERVIEW DE JULIE LACONDEMINE ANCIENNE ÉTUDIANTE DE BUT TC PARTIE EN ÉCOSSE

INTERVIEW DE JULIE LACONDEMINE ANCIENNE ÉTUDIANTE DE DUT TC PARTIE EN ÉCOSSE

Découvrez Julie LACONDEMINE, ancienne étudiante de DUT TC, partie en Écosse

Pouvez-vous présenter rapidement votre parcours ?

Je m’appelle Julie. J’ai rejoint l’IUT de Roanne en 2014 en DUT techniques de commercialisation et je suis partie ensuite en 2016 en DUETI à Edimbourg, en Ecosse à l’université Queen Margaret. Par la suite, j’ai rejoint l’IAE de Lyon pour un master en mangement et communication. Aujourd’hui je suis responsable communication, dans une start up industrielle qui s’appelle PILI qui fabrique des colorants et pigments biosourcés.

Pourquoi avez-vous décidé de partir à l'étranger ?

J’aimais beaucoup l’anglais, c’est une langue que j’ai toujours appréciée. J’avais envie, et je savais que c’était nécessaire pour la suite de mon parcours, de le parler couramment. Je me suis dit qu’il n’y avait rien de mieux que l’immersion pendant 1 an à l’université. Au départ je souhaitais partir en Angleterre, mais la présentation de l’université Queen Margaret m’a conquise et j’ai décidé de partir à Edimbourg.

Si vous deviez présenter le pays de votre mobilité, que diriez-vous ?

L’Ecosse, c’est pluvieux, je ne vais pas mentir ! Mais c’est superbe, c’est très vert avec plein de paysages différents, la ville d’Edimbourg est très vivante alors que le nord de l’Ecosse ou l’ile de Skye, sont très sauvages. Les écossais sont très sympas, ouverts et très chaleureux, surement pour compenser la pluie et le climat plus frais ! C’est vraiment une superbe expérience.

Qu'est-ce que ce pays représentait pour vous ? Quelle vision/image aviez-vous avant de partir ?

J’avais cette image très clichée des écossais en kilt et jouant de la cornemuse ! Il y en a, j’en ai croisé pas mal, c’est la tenue traditionnelle que l’on porte pour les mariages et toutes les grandes occasions. Ils sont très attachés à leur culture. J’imaginais des gens bourrus et réservés, mais c’était tout le contraire

J’avais la vision d’un pays assez gris, pluvieux ce qui n’est pas une légende, il ne faut pas aller en écosse en espérant prendre des bains de soleil mais selon les écossais il ne pleut pas, « it’s spitting ».

Qu'est-ce qui vous a le plus surpris à votre arrivée ?

Je ne m’attendais pas à ce que l’université soit aussi internationale. J’ai rencontré des amis australiens, allemands, espagnols, une grande diversité de profils et c’est ce qui faisait la richesse de cette expérience. Tout le monde venait d’endroits différents et était heureux de partager sa culture. Cela a été une très bonne surprise.

Quelles sont les plus grandes différences entre votre pays et la France ?

Il n’y a pas de choc culturel ça reste un pays européen, mais les gens sont plus accueillants, plus ouverts d’esprit et moins grincheux qu’en France J’ai trouvé les Écossais très avenants, toujours enclin à proposer leur aide ou à discuter quand ils entendaient un accent étranger.

Qu'est-ce qui est le plus difficile dans le fait d'étudier à l’étranger ?

Dans un premier temps, même si on maitrise un peu la langue, c’est d’assister à des cours 100% en anglais. Il faut un peu de temps pour se familiariser avec les accents, surtout celui de Glasgow : il fallait s’accrocher pour comprendre le « Glaswegian » !  L’avantage c’est que l’on reste sur un système universitaire semblable à la France et l’on retrouve très vite ses repères.

Est-ce que vous avez changé de regard sur ce pays ?

Je n’y allais pas avec des a priori, je ne connaissais pas du tout ce pays avant et j’’ai vraiment eu l’occasion de le découvrir pendant cette année universitaire. Je n’ai pas eu à changer de regard. Je me suis fait ma propre image de l’Ecosse, j’ai eu l’occasion de beaucoup visiter et j’en garde un souvenir incroyable. Edimbourg est vraiment une très belle ville, très animée. Ce fut une chance et une belle expérience d’étudier là-bas. Et ce qui a vraiment changé, c’est que j’ai appris à apprécier la pluie !

Est-ce que le fait d'être à l'étranger a changé votre regard sur la France ?

Le retour a été un peu compliqué. J’ai dû me réacclimater, je trouvais les français moins gais, moins avenants. Mais j’étais contente de retrouver une météo plus clémente !

Qu'avez-vous le plus apprécié dans ce pays ?

Les Écossais sont fiers de leur héritage culturel et sportif avec le rugby, le golf et le football, ils sont toujours heureux de partager leur passion. J’ai profité des paysages de carte postale, des grands espaces verts uniquement peuplés de moutons.  On peut facilement avoir l’impression d’être seul au monde quand on s’éloigne de la relative agitation des grandes villes J’ai adoré Edimbourg, c’est une ville très vivante, un vrai melting pot.

La vie universitaire a vraiment permis une immersion linguistique totale. Quand on se retrouve seule dans un pays étranger, on est forcément très vite obligé de progresser de composer avec une langue qui n’est pas la sienne. Aujourd’hui j’utilise quotidiennement l’anglais dans mon travail, la maitrise de cette langue a été déterminante dans toutes mes expériences professionnelles, c’est la langue internationale par excellence….

Une anecdote rigolote ?

L’écosse est connue pour son climat plutôt froid et humide mais dès qu’il fait 10° et qu’il y a un rayon de soleil, tous les écossais sortent en short et tee-shirt, alors que les autres portent toujours leur doudoune, c’est d’ailleurs à ça qu’on reconnait un vrai écossais !