INTERVIEW DE NOS ÉTUDIANTS PARTIS À WILDAU

Trois étudiants de l’IUT de Roanne, Paul MALIVERT, Louis KIEL et Pape NDIAYE (de gauche à droite sur la photo) ont participé en septembre dernier au “Summer School”, un échange financé par Erasmus.

Ce programme universitaire à dimension internationale, permet aux étudiants de se former dans une université à l'étranger, en suivant deux semaines de cours aux côtés d’autres étudiants internationaux.

Cette année et pour la première fois, l'échange a lieu au sein de l’Université technique des sciences appliquées de Wildau, près de Berlin ! 🇩🇪

Du 4 au 15 septembre, Paul, Louis et Pape ont pu assister à de nombreux cours sur le thème suivant : “Th Wildau sustainable mobility summer academy”.

Paul, Louis et Pape nous font un retour sur leur expérience !

INTERVIEW DE LOUIS, PAPE ET PAUL

Présentez-vous rapidement

Je m'appelle Paul Malivert et je suis actuellement en 3^ème année de BUT GIM en initial, au sein du parcours ISP, qui signifie Ingénierie des Systèmes Pluritechniques.

Louis KIEL, je suis en BUT QLIO 3ème année au sein du parcours « Organisation de la Supply Chain », que j’effectue en alternance.

Je suis Pape Demba Ndiaye. J’ai effectué ma première et deuxième année au sein du département GIM de l’IUT de Roanne et pour cette nouvelle année, je poursuis mes études au sein de l’ISTP pour effectuer une formation Génie Industriel en alternance.

Parlez-nous de l'échange que vous avez réalisé durant deux semaines au sein de l'Université de Wildau

Nous sommes partis durant deux semaines, du 4 au 15 septembre, participer à un échange au sein de l’Université de Wildau.

Intégré dans le programme « Summer School » financé par Erasmus, cet échange a pour but de rassembler plusieurs étudiants venus de différents pays, afin qu’ils travaillent ensemble sur un projet en lien avec une thématique donnée. Cette année, le thème abordé était la « sustainable mobility », qui signifie la mobilité durable.

Le projet en lui-même était de créer un garage à vélos sécurisé avec zéro émission à effet de serre, pour la petite ville de Eichwalde, située à proximité de Wildau. Pour cela, l’équipe pédagogique a formé quatre groupes de quatre étudiants et chaque groupe représentait une équipe au sein du projet :

• L’équipe « Gouvernance », qui avait pour objectif de convaincre le conseil de la ville et faire adopter l’idée du projet de garage à vélo
• L’équipe « Changement d’esprit » qui devait quant à elle convaincre les habitants de Eichwalde et notamment les plus réticents aux nouveaux travaux engendrés dans le village
• L’équipe « Design » qui était chargée de travailler sur l’apparence globale du garage à vélos (couleur, forme, choix des matériaux, ...) et également sur l’aspect logistique du projet
• L’équipe « Communication » dont le but était de créer des supports de communication pour vendre ce service aux habitants

Pour réaliser ce projet, nous avons eu deux semaines de cours rythmées par des conférences en lien avec la thématique et des temps de travail le matin, ainsi que des conférences et des activités organisées l’après-midi. Les cours étaient données par des intervenants venant du monde entier, mais beaucoup étaient originaires des Pays-Bas, pays du vélo.

À la fin de ces deux semaines d’échange, chaque groupe a restitué son projet en anglais devant l’équipe pédagogique de l’Université de Wildau, le Maire de la petite ville de Eichwalde, son équipe communication et une personne extérieure, spécialisée dans la mobilité durable.

Outre les cours et conférences qui avaient lieu au sein de l'Université de Wildau, avez-vous participé à d'autres activités ?

Oui, l’équipe pédagogique avait prévu des vélos pour chacun d’entre nous, afin que nous puissions nous balader dans les villes et pratiquer les pistes cyclables des alentours. Nous sommes allés visiter Eichwalde, ce qui nous a permis de découvrir l’environnement de ce petit village, visualiser en détail l’emplacement du futur garage à vélos et également rencontrer le Maire pour échanger sur ses attentes. Grâce aux vélos, nous avons également découvert d’autres endroits comme la ville de Potsdam, qui possède de nombreux aménagements pour les cyclistes, ainsi que l’entreprise Swobee, qui fabrique des bornes des batteries pour vélos électriques.

Ces différentes activités nous ont permis de mieux connaître la région et par la même occasion, nous aider dans notre projet de garage à vélos !

Qu'est-ce-que cet échange vous a apporté ?

Grâce au thème abordé tout au long de l’échange, nous en avons beaucoup appris sur la culture du vélo. À Wildau et dans les villes voisines, ce mode de déplacement doux est adopté par la majorité de la population. Il est utilisé pour se rendre au travail mais également pour faire des courses de façon rapide et sécurisé, grâce aux nombreuses pistes cyclables bien pensées. En effet, de manière plus globale, l’Allemagne accorde beaucoup d’importance à la sécurité des cyclistes. C’est pour cela que la majorité des pistes cyclables sont protégées par des plots pour empêcher les voitures de s'y garer. De plus, elles sont toutes peintes de couleur verte ou rouge pour être rapidement identifiées par les automobilistes, et dans le code de la route, le vélo est toujours prioritaire.

De façon plus personnelle, cette expérience nous a permis de rencontrer de nouvelles personnes venant du monde entier. Nous avons pu discuter avec des étudiants des Pays-Bas, de Belgique, du Canada ou encore de Cuba, et nous en avons appris beaucoup sur la culture et le mode de vie de chacun. Pour tous les trois, notre objectif premier était d’améliorer notre anglais, et après deux semaines à s’exprimer dans la langue de Shakespeare, nous avons pu constater dès notre retour en France et durant nos cours d’anglais, que l’objectif a été atteint ! Cet échange nous a permis de prendre plus confiance en nous et de moins appréhender la prise de parole à l’oral.

Que diriez-vous aux étudiants qui aimeraient participer à un échange à l'étranger mais qui ont peur de sauter le pas ?

Votre niveau en anglais ne doit pas être un frein pour partir, bien au contraire. C’est lors de ces échanges que nous pouvons le mieux apprendre à s’exprimer et à développer notre niveau en langue, d’autant plus en communiquant avec des personnes qui s’expriment dans leur langue maternelle. Partir vous permettra aussi de faire de nouvelles rencontres et d’en découvrir davantage sur les cultures de chacun. Et vous pourrez même échanger avec les étudiants internationaux sur les a priori qu’ils peuvent avoir sur les français !

Comment avez-vous procédé pour participer à cet échange ?

Vous pouvez vous renseigner auprès de votre responsable de formation ou directement au service des relations internationales de l’IUT. Une fois le processus lancé, vous devrez rédiger un CV et une lettre de motivation en anglais, pour que votre dossier soit étudié par l’université d’accueil. Pas d’inquiétude, c’est rapide et ça vaut vraiment le coup de passer par là pour vivre deux semaines très enrichissantes ! Par la suite, vous allez être accompagnés par le biais de visio avec les organisateurs et de mails, afin d'avoir toutes les informations pratiques et générales pour organiser votre départ. Petite précision mais très importante lorsque nous sommes étudiants : le voyage est financé dans son intégralité, vous n’aurez rien à débourser pour participer à cet échange !

Pour finir, pouvez-vous partager une anecdote vécue durant vos deux semaines d'échange ?

Paul : Lors de la dernière soirée, nous avons pu manger du fromage français ! Cet échange m’a rappelé combien la bonne nourriture française peut vite nous manquer lorsque nous sommes à l'étranger.

Louis : Durant l’échange, j’ai rencontré Lili, une étudiante belge avec qui j’ai appris à cuisiner un plat polonais. Et tout le monde s’est régalé !

Pape : Au cours de notre visite dans la ville de Postdam, j’ai été impressionné par l’architecture de la ville et ses nombreux châteaux.